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ANALYSE ACOUSTIQUE AECO INC

LIGNES

AECO inc, la division de consultation acoustique de Siscom, vous offre l'expertise acoustique acquise en 40 ans de travaux impliquant la communication par la parole dans tout genre de milieux et d'applications.

La sonorisation des Basiliques, Cathédrales et grandes églises de l'est du Canada nous a permis de raffiner nos mesures et simulations des conditions acoustiques de lieux où la réverbération sonore est importante. Nous avons développé et appliqué des techniques de traitement acoustique et de mise en place de haut-parleurs à grande directivité afin d'assurer l'intelligibilité de la parole dans ces lieux aux conditions particulièrement difficiles.

Cette expertise a été transposée par la suite dans des environnements de vastes entrepôts, d'usines ou de lieux comme le Métro de Montréal où nos services ont été requis pour le design de systèmes de communication vocaux qui soient efficaces dans les stations. D'ailleurs, la STM installe encore aujourd'hui des systèmes de sonorisation dont nous avons développé et expérimenté les caractéristiques en 2002-2003.

L'expertise de AECO inc est doublée de l'expérience des solutions appliquées et évaluées. Nous sommens en mesure de vous accompagner de la prise de mesures jusqu'à la mise en place du correctif.

Mesure acoustique 

 

La mesure acoustique permet de cerner ou anticiper le problème acoustique d'un lieu ou d'un édifice.

Nous disposons des instruments, sonomètre et appareils complémentaires, ainsi que de l'expertise permettant l'évaluation de plusieurs types de paramètres acoustiques.

Nous sommes spécialisés dans la mesure des niveaux sonores, des temps de réverbération, du bruit ambiant et dans la mesure de l'isolation phonique.

 

Simulations et analyses

 

Nos simulations et analyses sont basées sur les normes et données fournies par les organismes de recherche et de règlementation comme le Conseil National de la Recherche du Canada, le CNRC, l'ASTM ou le Code National du Bâtiment du Canada ainsi que les ouvrages de référence et publications de physiciens et acousticiens réputés tels:

Wallace Sabine, pionnier de l'acoustique architecturale à qui l'on doit particulièrement l'équation sur la réverbération sonore de salles comportant peu d'absorption:  TR60 = 0.049V/SⱭ

Carl Eyring des laboratoires Bell et Ralf Norris qui ont raffiné l'équation de Sabine pour les salles où le coefficient d'absorption est supérieur à 20%. Équation Norris-Eyring: TR60= 0.049V/-S ln(1-Ɑ) 

Victor Peutz qui a développé une formule d'évaluation de l'intelligibilité de la parole basée sur l'estimation de la perte de perception des consonnes.

Herman Steeneken et Tammo Houtgast qui ont développé la méthode STI permettant d'évaluer l'intelligibilité de la parole avec un instrument par la mesure STIPA.

Leslie Doelle qui fut professeur à Mc-Gill, à l'Université de Montréal et à l'université Laval et qui a publié un ouvrage de référence sur l'acoustique des espaces clos. Environmental Acoustics

Don Davis et son célèbre "livre jaune" (la Bible du sonorisateur) - Sound system engineering qui en est à sa 3e édition et mise à jour en 2006 à la suite de l'édition originale de 1975.

David Egan et son manuel hautement recommandé Architectural Acoustics

Jean Gabriel Migneron professeur à l'universté Laval et auteur de l'Acoustique urbaine son principal champ d'expertise.

Nous référons aussi à bien d'autres ouvrages selon la portée du problème qui nous est soumis.

 

Calcul de traitement acoustique et simulation de résultats

 

 

Nos services sont fréquemment requis pour l'évaluation ou la correction acoustique de lieux où les temps de réverbération ou encore les niveaux de bruit causent des difficultés pour la communication de la parole. Nous référons habituellement aux travaux de Messieurs Bradley et Warnock, chercheurs réputés du CNRC; en particulier leur publication concernant les critères acoustiques recommandés pour les bâtiments.                             

Les valeurs qu'ils recommandent ( voir tableau ci-contre) peuvent être considérées comme les conditions optimales pour divers types de locaux et d'usages. Toutefois, les conditions qui prévalent lors de la prise de mesure ou selon la simulation s'il s'agit d'un bâtiment à construire sont souvent  très éloignées de la cible recommandée par le CNRC. Il convient souvent de pondérer les attentes selon les budgets et selon les correctifs qui peuvent effectivement être appliqués.

 

 

 

 

 

 

 

Ainsi, pour un gymnase dont les temps de réverbération mesurés sont de l'ordre de 5 secondes TR60, il peut s'avérer prohibitif de les ramener à la valeur cible de 1 seconde si  toutes les surfaces sont réfléchissantes aux ondes sonores avec de faibles coefficients d'absorption. Ce sera le cas de lieux où les murs sont en blocs de béton avec surfaces vitrées et plafond en gypse ou en tablier métallique. L'atteinte de conditions de l'ordre de 2 secondes pourrait alors s'avérer satisfaisante en considérant les conditions originales qui étaient désastreuses.

Par contre, en mode conception d'un nouvel édifice, des parois judicieusement absorbantes peuvent être prévues à la construction afin d'amener des conditions favorables qui atteindront alors les valeurs cibles. Ce seront selon le cas un platelage métallique absorbant au plafond avec une proportion de blocs de béton spéciaux aux murs ou autres matériaux absorbants dont les proportions seraient calculées selon le coefficient d'absorption global requis.

Il peut paraître inapproprié de prévoir un traitement acoustique qui n'atteindrait pas les valeurs recommandées. C'est que l'effet d'un traitement acoustique additionnel se réduit à mesure qu'on en fait. Ainsi, si on considère par exemple une salle de 100 000 pieds cubes comportant 16 000 pieds carrés de surfaces (une salle de 50pi x 100pi x 20pi de haut), avec un faible coefficient d'absorption de 6% correspondant à des matériaux réfléchissants, le temps de réverbération sera alors de l'orde de 5 secondes. Amener ce local à un valeur 2 secondes nécessitera d'augmenter le coefficient d'absorption à 15% ce qui nécessitera environ 1400 pieds carrés de traitement à haute efficacité. Pour une correction qui atteindrait 1 seconde, il faudra près de 30% d'absorption ce qui nécessitera 2400 pieds carrés additionnels. À un coût possible de 25$ du pied carré, on constate que la correction de 5 à 2 secondes TR60 coûtera environ 35 000$ alors que la correction de 2 à 1 seconde coûterait environ 60 000$ de plus.

Est-il toujours pertinent d'atteindre vraiment l'objectif recommandé. Un vieux dicton prétend que le MIEUX est l'ennemi du BIEN!!

 Exemple de traitement acoustique Gymnase le Phénix

 

 

 

Avant l'application de traitement acoustique

Mesure et calcul d'isolation phonique

L'indice STC (Sound transmission class) en français ITS (Indice de transmission sonore) est commun dans le domaine de la construction. Le Code national du bâtiment du Canada présente d'ailleurs en Division B, Annexe A un tableau des indices ITS de nombreuses compositions de cloisons et d'assemblages plancher/plafond. Soulignons que le Code spécifie que tout logement doit être isolé de toute autre partie du bâtiment par une construction ayant un indice de transmission du son d'au moins ITS 50 mesuré selon la norme ASTM E-336 (ITS 55 pour la construction séparant d'une gaine d'ascenseur ou d'un vide ordures).

Cette norme ASTM E-336 précise la méthode de mesure de l'isolation phonique entre pièces ou parties d'un édifice. La mesure sur place tient compte de la conduction directe et indirecte ainsi que par des points de faiblesses dans l'isolation de la construction. On parle alors de l'indice de transmission sonore apparent (ITS apparent) qui peut s'avérer selon le cas fort différent de l'indice théorique de la construction.

Ainsi, une faiblesse (ouverture dans une boite électrique ou fissure non obturée) représentant seulement 1/100 de 1% (0,01%) de la surface de la cloison fera diminuer l'isolation de l'ordre de 10 dB abaissant l'ITS de 50 à environ 40. Aussi, une fenêtre ou une porte d'un ITS 20 représentant environ 10% de la surface dans un mur ITS 50 abaissera la valeur d'isolation globale à environ ITS 21... À peine plus que la valeur du plus faible élément.

Compte tenu de toutes les difficultés à préserver l'isolation phonique à des valeurs adéquates, il convient de viser plus haut lorsque cela est possible! Les constructeurs d'habitations de qualité visent souvent ITS 55 ou 60 de manière à assurer plus de confort à leurs clients. Il importe alors de vérifier le moindre détail de construction susceptible de réduire la précieuse isolation phonique. 

Dans l'exemple ci-dessous, l'électricien avait passé ses câbles entre les rangées de montants métalliques des murs mitoyens au lieu de les passer dans les ouvertures prévues pour le câblage à même les montants. Ainsi, les câbles se coinçaient entre les montants produisant éventuellement une conduction mécanique directe entre les deux rangées de montants. Cela aurait réduit considérablement l'efficacité de l'isolation de l'assemblage. L'électricien a dû reprendre son câblage pour éliminer ces conductions mécaniques directes.

Contrôle du bruit - Exemple d'un condensateur de réfrigération

Des législations prescrivent les niveaux de bruit maximum permis dans divers contextes. C'est le cas de la Ville de Québec avec son règlement R.V.Q. 978 (Réglement sur le bruit).

Un citoyen s'était plaint à la ville du niveau de bruit produit par l'unité de réfrigération sur le toit de l'épicerie voisine. Un technicien de la ville s'étant rendu mesurer le niveau de bruit en cause, le commerçant a été enjoint de corriger la situation pour se conformer à la règlementation. Dans un premier temps ce dernier a fait construire une clôture comme écran pour tenter de solutionner le problème. Comme l'efficacité d'un condensateur de réfrigération nécessite une importante circulation d'air il ne fallait pas empêcher cette circulation par un cloisonnement trop étanche. La clôture était ajourée et son efficacité insuffisante. Des coussins de fibre minérale ont été ajoutés et le résultat était encore insuffisant.

 

La clôture ajourée et les coussins absorbants ne procuraient pas le confinement acoustique nécessaire pour rencontrer l'exigence du règlement. Nous avons mesuré le niveau de bruit produit à la limite de la propriété du commerçant afin d'évaluer la correction requise. Nous avons calculé que le confinement du condensateur devait apporter une atténuation d'environ 20dB en direction de la résidence du plaignant afin de régler le problème.

Nous avons recommandé d'améliorer la structure en place en recouvrant la clôture ajourée par un matériau dense et étanche dont la largeur dépasserait l'enclos d'origine afin de réduire le contournement du bruit mais sans pour autant réduire indûment la circulation d'air essentielle à la performance du condensateur. De même, un plan incliné au dessus réduirait la diffraction en direction du 2e étage de la résidence voisine.

Ces correctifs ont été mis en place et le technicien de la ville a pu vérifier la conformité au règlement.